Que peut-on inclure dans un prêt immobilier ? 

Acquérir un logement représente l’un des projets de vie les plus importants des Français. Pour concrétiser ce rêve, la majorité d’entre eux ont recours au prêt immobilier, notamment grâce à des taux attractifs en 2025. Cependant, l’acquisition d’un bien immobilier engendre généralement d’autres dépenses importantes. Face à ces coûts additionnels, les emprunteurs se questionnent légitimement sur les frais susceptibles d’être inclus dans un crédit immobilier.

 

À quoi sert un crédit immobilier ?

Pour comprendre précisément ce qu’il est possible d’inclure dans un crédit immobilier, il est essentiel de maîtriser les fondamentaux de ce type de financement. Un prêt immobilier constitue un emprunt octroyé par une banque ou un organisme financier dans le but spécifique d’acquérir un bien immobilier. Ce dernier peut être une résidence principale, une résidence secondaire, un investissement locatif ou même un siège d’entreprise.

Les caractéristiques du crédit immobilier en 2025 révèlent que son montant représente généralement entre 50 et 80% du prix du bien à acquérir. Sa durée de remboursement varie en moyenne entre 10 et 25 ans, avec des taux d’intérêt particulièrement compétitifs cette année. Au regard de cette définition, un crédit immobilier ne peut servir qu’à acquérir un bien immobilier, quelle que soit sa nature. Néanmoins, cet emprunt peut inclure toutes les dépenses directement liées à l’acquisition, comme les frais de notaire, les frais d’agence ou les frais de garantie.

 

Quels frais peuvent être inclus dans votre prêt immobilier ?

Les frais d’acquisition obligatoires

Plusieurs frais d’acquisition peuvent systématiquement être intégrés dans votre crédit immobilier. Les frais de notaire, représentant environ 7 à 8% du prix d’achat dans l’ancien et 2 à 3% dans le neuf, constituent la dépense principale. Les frais d’agence immobilière, généralement compris entre 3 et 8% du prix de vente, peuvent également être financés.

Les frais de garantie (hypothèque, privilège de prêteur de deniers, ou cautionnement) représentent une autre catégorie de coûts intégrables. Ces frais varient entre 1 et 2% du montant emprunté selon le type de garantie choisi. Enfin, les frais de dossier bancaire et les frais d’expertise du bien peuvent aussi être inclus dans le financement global.

Les travaux et aménagements éligibles

Outre le coût d’acquisition et les dépenses directement liées à cette opération, un crédit immobilier peut également inclure certains travaux spécifiques. Cependant, ces derniers doivent respecter des critères précis définis par les établissements bancaires.

Un crédit immobilier ne peut financer que les dépenses relatives aux éléments indissociables du bien immobilier. Cette notion désigne tous les objets et aménagements qui resteront définitivement liés au bien en cas de revente future. Il s’agit notamment des travaux de rénovation (fenêtres, portes, sols, plomberie), des aménagements de salle de bain, de la réfection de toiture, ou encore des travaux d’isolation thermique.

La banque peut donc vous autoriser à utiliser votre crédit immobilier pour financer ces travaux d’amélioration. En revanche, si l’objet peut être facilement retiré du logement, les dépenses relatives à son acquisition ne peuvent être incluses dans le prêt immobilier. C’est notamment le cas des équipements électroménagers, du mobilier, ou des objets de décoration.

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Est-il possible d’inclure d’autres frais dans un emprunt immobilier ?

Les frais annexes finançables

Plusieurs frais annexes peuvent être intégrés dans votre financement immobilier sous certaines conditions. Les frais de déménagement professionnels peuvent parfois être pris en compte, particulièrement pour les primo-accédants. Les frais de raccordement aux réseaux (électricité, gaz, eau, télécommunications) constituent également des dépenses éligibles.

Les assurances obligatoires liées au prêt, comme l’assurance emprunteur et l’assurance habitation, peuvent être financées dans le cadre du crédit global. Certaines banques acceptent aussi d’inclure les frais de courtage si vous faites appel à un courtier en prêt immobilier pour optimiser votre dossier.

Quelles conditions pour inclure des frais dans un crédit immobilier ?

Pour accorder un crédit immobilier, les établissements financiers analysent minutieusement votre dossier et exigent le respect de plusieurs conditions strictes. Cette rigueur s’applique également lorsque vous souhaitez inclure certaines dépenses supplémentaires dans le montant de l’emprunt.

Avant qu’une banque puisse vous autoriser à utiliser votre crédit immobilier pour d’autres projets, vous devez impérativement démontrer que ces derniers sont effectivement liés au bien immobilier. De plus, vous devez être capable de présenter des justificatifs précis des dépenses envisagées. Il peut s’agir d’un bon de commande, d’un devis détaillé, ou d’un contrat d’entreprise pour les travaux.

Vous devez obligatoirement notifier à la banque votre intention d’allouer une partie du budget de l’emprunt pour ces projets additionnels. Cette démarche permettra à l’établissement financier d’ajuster le montant du crédit immobilier en conséquence. Attention : cette notification doit impérativement s’effectuer lors de la constitution initiale du dossier. Si cette démarche n’est pas réalisée et que le crédit vous est octroyé, vous ne pourrez plus utiliser ces fonds pour vos travaux ultérieurs.

Les limites et restrictions bancaires

Les banques appliquent des règles strictes concernant l’inclusion de frais annexes dans un prêt immobilier. Le taux d’endettement ne doit pas dépasser 35% de vos revenus nets mensuels, charges comprises. Cette limite, renforcée par le Haut Conseil de Stabilité Financière en 2025, inclut tous les crédits en cours.

Le reste à vivre constitue un autre critère déterminant. Les banques vérifient que vos revenus, après déduction de toutes les charges, permettent de maintenir un niveau de vie décent. Pour une famille de quatre personnes, ce montant ne peut être inférieur à 1 200 euros mensuels selon les standards bancaires actuels.

 

Quelles autres alternatives pour financer ses travaux ?

Le prêt travaux : une solution dédiée

Si certains travaux ne peuvent être financés par votre crédit immobilier, plusieurs solutions de financement alternatives s’offrent à vous. Le prêt travaux représente l’option la plus adaptée pour ce type de projet. Avec cette formule, vous pouvez accéder à un emprunt pouvant atteindre 75 000 euros, avec une durée de remboursement comprise entre 1 et 10 ans.

Le prêt travaux offre l’avantage de financer tous types d’aménagements, y compris ceux exclus du crédit immobilier comme l’électroménager ou le mobilier. Cependant, son taux d’intérêt reste généralement plus élevé qu’un prêt immobilier classique, oscillant entre 3 et 8% selon votre profil emprunteur.

Le crédit à la consommation et ses variantes

Le crédit à la consommation constitue une alternative flexible pour bénéficier d’une plus grande liberté d’utilisation des fonds. Cette solution permet de financer jusqu’à 75 000 euros sans justificatif d’utilisation spécifique. Les taux d’intérêt varient entre 2 et 12% selon le montant emprunté et la durée de remboursement choisie.

Le prêt personnel et le crédit renouvelable offrent également des possibilités intéressantes pour des montants plus modestes. Cependant, vous devez impérativement vérifier que le cumul de ces crédits avec votre prêt immobilier ne dépasse pas le taux d’endettement maximum autorisé de 35%.

Les aides publiques et dispositifs spécialisés

Plusieurs dispositifs d’aide publique peuvent compléter votre financement en 2025. Le prêt à taux zéro (PTZ) reste accessible aux primo-accédants sous conditions de ressources et de localisation géographique. Ce dispositif peut financer jusqu’à 40% du coût total de l’opération dans certaines zones tendues.

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L’éco-prêt à taux zéro permet de financer jusqu’à 50 000 euros de travaux de rénovation énergétique sans intérêt. Les aides de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) peuvent également couvrir jusqu’à 50% du coût des travaux pour les ménages aux revenus modestes.

Le regroupement de crédits : une solution d’optimisation

Si le cumul de plusieurs crédits dépasse votre capacité d’endettement, le regroupement de crédits peut constituer une solution pertinente. Cette opération consiste à rassembler tous vos emprunts en cours en un seul crédit, généralement avec une durée plus longue et une mensualité réduite.

Le rachat de crédit immobilier permet d’optimiser votre budget mensuel tout en conservant la possibilité d’inclure de nouveaux projets. Attention cependant : cette solution allonge la durée totale de remboursement et peut augmenter le coût total du crédit malgré la baisse des mensualités.

Les outils pour se faciliter la vie : calculette de prêt immobilier, comparatifs…

L’importance de la simulation préalable

Maintenant que vous maîtrisez les subtilités de la prise en charge des travaux dans le cadre d’un prêt immobilier, vous pouvez concrétiser votre projet avec précision. La simulation de prêt immobilier constitue une étape incontournable pour optimiser votre financement et éviter les mauvaises surprises.

Vous pouvez désormais anticiper avec exactitude la somme totale à emprunter (coût du bien + coût des travaux + frais annexes). Cette approche globale vous permettra de négocier dans les meilleures conditions avec votre banquier et d’obtenir un taux d’intérêt préférentiel.

La calculette de prêt : un outil à connaître

Les calculatrices de prêt immobilier modernes intègrent désormais tous les paramètres nécessaires pour une estimation précise. Ces outils permettent d’anticiper le coût total des prêts immobiliers, ainsi que les mensualités à prévoir selon la durée de remboursement choisie. N’hésitez pas à cliquer pour en savoir plus sur lesfurets.com

La version simplifiée de la calculatrice nécessite uniquement le montant souhaité et la durée d’emprunt envisagée. Cette première approche vous donnera une vision concrète et réaliste de votre futur engagement financier. Pour une analyse plus poussée, les versions avancées permettent d’intégrer le montant des travaux, les frais de notaire, et même les différents taux selon les tranches de financement.

Vous pourrez faire varier ces paramètres pour identifier la solution optimale correspondant à votre budget et vos objectifs. N’hésitez pas à utiliser cet outil proposé par les Furets, entièrement gratuit et particulièrement ergonomique. Vous pourrez également trouver des astuces afin d’utiliser la calculette des Furets avec un maximum d’efficacité via cet article complémentaire.

Bien comparer les offres de prêt pour économiser de l’argent

Une fois vos calculs finalisés, vous disposerez d’une vision précise du montant à emprunter auprès des établissements bancaires. Cette étape vous permettra de lancer efficacement votre comparaison des offres de prêt immobilier disponibles sur le marché en 2025.

Les outils de comparaison proposés par les Furets analysent automatiquement plus de 120 banques partenaires pour identifier les meilleures conditions de financement. Il suffit de cliquer sur l’onglet « Prêt immobilier » affiché en haut de la page d’accueil de leur site, puis de formuler une demande de prêt. Cette démarche ne vous engage aucunement et reste totalement confidentielle.

Le processus consiste simplement à répondre à un questionnaire personnalisé pour obtenir une comparaison automatique des propositions bancaires. Vous serez ainsi certain d’obtenir le meilleur taux du marché et de minimiser le coût total de votre crédit, quel que soit le projet final que vous aurez décidé de réaliser.

Optimiser son dossier de prêt immobilier en 2025

Les critères d’acceptation bancaire

Pour maximiser vos chances d’obtenir un prêt immobilier incluant vos travaux, plusieurs éléments de votre dossier doivent être optimisés. La stabilité professionnelle constitue le premier critère analysé par les banques. Un CDI ou un statut de fonctionnaire représentent des atouts majeurs, tandis que les professions libérales doivent justifier de revenus réguliers sur au moins trois ans.

Votre historique bancaire fait l’objet d’un examen minutieux. L’absence d’incidents de paiement, un compte créditeur régulièrement, et une gestion saine de vos finances constituent des signaux positifs pour les établissements prêteurs. La constitution d’un apport personnel d’au moins 10% du montant total reste fortement recommandée, même si certaines banques acceptent des financements à 110%.

Les erreurs à éviter absolument

Plusieurs erreurs peuvent compromettre l’acceptation de votre dossier de crédit immobilier. La sous-estimation des frais annexes représente l’écueil le plus fréquent. Beaucoup d’emprunteurs oublient d’inclure les frais de notaire, les frais d’agence, ou le coût des travaux dans leur calcul initial.

La multiplication des demandes simultanées auprès de plusieurs banques peut également nuire à votre dossier. Les établissements financiers consultent le Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP) et peuvent interpréter négativement ces démarches multiples. Privilégiez une approche ciblée ou faites appel à un courtier en prêt immobilier pour optimiser vos démarches.

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